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Pourquoi aller en Corée du Sud !?

Pourquoi aller en Corée du Sud !?

Pour plein de bonnes raisons (bien sûr), en voici quelques-unes diverses et variées !

 

1er. Pour son Histoire plusieurs fois millénaire! !

Son Histoire lui a légué un patrimoine architectural des plus importants et impressionnant. Voici quelques étapes historiques majeures pour se rendre compte de l’étendue des trésors à admirer dans ce pays trop méconnu: :

Les premières traces d’occupation humaine de la péninsule coréenne remonteraient à une période allant entre 700 000 ans et 400 000 ans. Vinrent ensuite les premiers royaumes coréens, tels que Gojoseon, qui ont émergé au cours des premiers siècles avant notre ère.

Temple de Beomosa

Du Ier siècle av. J.-C. au VIIe siècle apr. J.-C. s’étend une ère appelée la période des « Trois Royaumes ». Elle est caractérisée par la division de la péninsule coréenne en trois royaumes indépendants : Goguryeo (37 av. J.-C. – 668 avr. J.-C.), Baekje av. J.-C. 660 apr. J.-C.) et Silla (57 av. J.-C. – 935 avr. J.-C.). Chacun de ces royaumes a connu des développements politiques, culturels et sociaux distincts. C’est sous le royaume de Silla au VIIe siècle que la péninsule connut sa première unification significative. C’est à cette époque que furent construits des sites majeurs comme le Temple Bulguksa et la Grotte de Seokguram ainsi que le temple bouddhique de Beomeosa (sites que vous pourrez voir pendant nos circuits !).

Temple Gyeongbokgung

 

Vont se succéder le royaume de Goryeo (918-1392) puis celui de la dynastie Joseon (1392-1910). Joseon a été marquée par une longue période de stabilité politique et de développement culturel. La création de l’alphabet coréen, le « hangul », a lieu pendant cette période ainsi que l’édification des « cinq grands palais », dont le Gyeongbokgung (également au programme !).

 

Puis vint la période dite coloniale (1910-1945), celle de l’occupation japonaise. En 1910, la Corée est annexée par le Japon, marquant ainsi le début d’une période difficile de domination impérialiste. Les Coréens sont alors soumis à une oppression culturelle, politique et économique. Ils devront attendre 1945 et la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que leur pays soit libéré du joug nippon (le Japon capitule le 15 aout 1945).

Vue sur la Corée du Nord !

Cependant 5 ans plus tard, la Guerre de Corée (1950-1953) éclate. Les combats se terminent par un armistice en 1953, laissant la péninsule divisée en deux zones le long du 38e parallèle, le nord sous influence russe et chinoise et le sud sous influence étasunienne (Création de la DMZ – Zone démilitarisée – où l’on se rend depuis Séoul).

Grâce à des politiques économiques axées sur l’industrialisation et les exportations, le pays est passé d’une économie agricole à l’une des principales économies mondiales.  La Corée du Sud va ainsi connaître un développement économique spectaculaire dans les années 1960-1980.

Après les manifestations populaires en faveur de la démocratie, la transition démocratique aura lieu dans les années 1980-1990. En 1987, des élections présidentielles vont mettre au pouvoir un régime démocratique.

Depuis les années 1990, la Corée du Sud a continué de progresser économiquement et technologiquement pour devenir un acteur majeur sur la scène mondiale dans des domaines tels que la technologie, l’industrie du divertissement et l’innovation.

Busan by night

Aujourd’hui, la Corée du Sud est une démocratie prospère et joue un rôle important sur la scène internationale, tant sur le plan économique que culturel. La division persistante avec la Corée du Nord reste cependant un défi politique majeur dans la région.

 

Kimchi

2e. Pour sa cuisine originale et succulente !

La cuisine coréenne est réputée pour sa diversité, ses saveurs riches et son utilisation créative d’ingrédients. Dont le fameux Bibimbap (un plat de riz mélangé avec divers légumes sautés, de la viande (généralement du bœuf), du piment gochujang et un œuf cru ou frit sur le dessus) à gouter absolument. Sans oublier l’incontournable Kimchi ! Aucun aliment n’est aussi emblématique d’une culture culinaire que le kimchi, ce chou épicé fermenté que les Coréens mangent matin, midi et soir. Les deux Corées tant du Nord que du Sud sont d’accord sur un point : l’importance du « Kimjang » (la tradition du kimchi).

 

Idols of K-POP
Idols of K-POP

 

3e. Pour sa K-pop qui a conquis le monde musical !

La K-pop, ou pop coréenne est un genre musical populaire qui a émergé en Corée du Sud au début des années 1990. Elle se caractérise par une variété de styles musicaux, des chorégraphies élaborées, des vidéoclips visuellement impressionnants et des groupes « d’idols » (artistes pop), que ce soit des « Boys band » ou des « Girls group ». La K-pop est devenue un phénomène mondial au cours des dernières années, gagnant une immense popularité internationale avec des groupes comme BTS, Blackpink ou EXO…

 

 

4e. Pour sa nature splendide !

La Corée du Sud est dotée d’une diversité de paysages magnifiques, des montagnes aux plages en passant par les îles. Vous pourrez apprécier le superbe Parc national de Seoraksan, célèbre pour ses panoramas impressionnants, ses cascades, ses temples bouddhistes…

Bouddha du Parc national de Seoraksan
Bouddha du Parc national de Seoraksan

 

5e. Pour ses villes fantastiques !

Elles ont réussi à allier ultramodernités et traditions, comme à Séoul ou à Busan… Par vous-même, vous le constaterez en découvrant ces deux mégapoles singulières.

Marché de Namdaemun
Marché de Namdaemun

 

Mais aussi pour ses habitants accueillants et sympathiques avec qui l’on partage leurs moyens de transport confortables, leurs restaurants favoris et leurs marchés traditionnels comme celui de Namdaemun…

 

 

 

 

 

Et finalement, pour bien d’autres nombreuses (excellentes) raisons…

Alors, suivez-nous au Pays du Matin Calme pour vous laisser surprendre par ce pays singulier, pour découvrir tout cela et beaucoup d’autres choses encore !

Temple de Seokguram avec vue sur la campagne.
Temple de Seokguram avec vue sur la campagne.

 

Pierre !

La Calligraphie japonaise

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
La Calligraphie, un art japonais !

La Calligraphie japonaise

 

La calligraphie appelée « Shodo » – l’art de la « belle écriture » – est considéré au Japon et en Orient comme un art majeur. Shodo signifie la voie de la Calligraphie japonaise (Sho pour calligraphie et do pour la voie). C’est une des « voies » menant vers la compréhension du sens de la vie et des vérités éternelles.
Cet art est aussi une « science » qui exige une connaissance approfondie du style et de la manière de tracer les signes d’une écriture! Cette pratique, dont l’origine se perd dans la nuit des temps, les civilisations orientales la considèrent souvent comme un art initiatique et philosophique, voire même ésotérique. En effet, le pinceau et le trait sont étroitement liés à la pensée et la philosophie. Par le « trait du pinceau » tracé par l’artiste (l’élément central de la calligraphie) s’incarne le processus dans lequel l’homme dessinant rejoint les gestes de la Création. Pour la philosophie Zen le papier blanc personnifie le vide, les signes noirs le plein, le Yin et de Yang de la dualité et la complémentarité, du féminin et du masculin…

yin-yang
yin-yang

Dans la calligraphie japonaise il n’y a rien de fortuit, chaque ligne et chaque point sont importants ; la direction, la forme et la finesse des lignes, la balance entre les éléments, et même l’espace vide sont porteurs de sens. Elle incarne la recherche du beau, l’harmonie et l’élégance pour procurer une jouissance esthétique et une sagesse millénaire. À travers les travaux calligraphiques s’exprime le rapport entre simplicité et élégance, un des principes de base de l’esthétique japonaise « Wabi-sabi ».

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
Pratiquer l’art du Shodo au Japon !

La calligraphie japonaise est une des pratiques Zen, comme le Chado (la cérémonie du thé), l’ikebana (l’arrangement floral), le budo (la voie des arts martiaux japonais : karaté-do,  judo, aïkido et kendo)… La pratique du shodo s’avère primordiale pour les maîtres de la cérémonie du thé qui étudient la calligraphie aussi longtemps et soigneusement que l’action du thé. Il en va de même pour les maitres des arts martiaux qui se servent de l’écriture pour transmettre et démontrer leur aptitude.

Pour pratiquer son art, le calligraphe utilise des pinceaux (fude) généralement en bambou et la pointe en laine ou en poil de blaireau. L’encre est produite en frottant un bâton d’encre de Chine (sumi: amalgame de noir de carbone, ou de suie, et de colle) dans le creux d’une pierre à encre (suzuri) rempli d’eau. Le papier approprié est le papier de riz japonais appelé hanshi.

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit
Pratiquer l’art du Shodo au Japon !

Kûkai, dit Kôbô Daishi

Kûkai, dit Kôbô DaishiSelon une ancienne légende chinoise, la calligraphie japonaise aurait été inventée par Cang Jie, un ministre de l’Empereur jaune (IIIe millénaire av. J.-C.), lui-même mythique inventeur des caractères chinois. Cet art arrivera au Japon en même temps que les idéogrammes chinois au VIe siècle. Ils furent rapportés par des moines qui allaient étudier le Bouddhisme en Chine. Ces mêmes moines furent les premiers à pratiquer cet art au Japon à partir des textes bouddhiques rédigés en Chinois.

Selon une légende, de grands calligraphes comme Kûkai, dit Kôbô Daishi (774-835), le saint fondateur de l’école bouddhiste Shingon, aurait, munie d’un pinceau dans chaque main, d’un pinceau entre ses dents et d’un autre à chaque pied, exécuté une œuvre sublime qui impressionna l’empereur du Japon.
Ces maitres Zen vont donner au Shodo ses lettres de noblesse et en faire un art reconnu. La pratique de la calligraphie va donc se répandre parmi les lettrés de la cour impériale, elle est étudiée par les aristocrates et les samouraïs à partir du Xe siècle.

Au cœur de l’ère Heian (794-1185), les calligraphes japonais commencèrent à inventer des styles proprement japonais sur la base des canons de la calligraphie chinoise. Ils créèrent un style basé sur les kana (caractères des deux syllabaires japonais, l’hiragana et le katakana).
De l’époque Kamakura (1185-1333) à l’ère Meiji (1868-1912), l’art de la calligraphie continue à se développer au Japon. De nos jours, l’art de la calligraphie est toujours très en vogue. On la pratique à tous âges, dans tous les milieux et il existe même de nombreux concours de calligraphie, notamment dans les écoles.

Shodo
Shodo

La pratique de la calligraphie japonaise n’a pas que pour but le développement d’une belle écriture suivant une graphie standardisée des lettres comme en Occident. L’art de la calligraphie japonaise (Shodô) vise à donner vie aux idéogrammes d’origine chinoise et aux kana (signes japonais) en leur conférant du caractère. Cette approche orientale de l’art calligraphique ne fait donc pas seulement appel à l’habileté manuelle, mais aussi à la créativité individuelle. Au pays du Soleil Levant, c’est un des Beaux-Arts les plus populaires.

 

« Le calligraphe et sa calligraphie mûrissent ensemble ».
Sun Guoting

Découverte de la calligraphie japonaise en circuit avec Pascal
Carnets Japonais

 

 

 

 

Suivez-nous au Japon pour vous initier à cet art millénaire.

Bon voyage avec nous.

 

 

Pierre

Planète Découverte vous emmène dans les Hauts lieux du Bouddhisme.

 

Haut lieu du Bouddhisme, le Potala de Lhassa
Haut lieu du Bouddhisme, le Potala de Lhassa

Planète Découverte vous emmène

dans les Hauts lieux du Bouddhisme.

 

À travers le temps et l’espace, chaque pays a élaboré « son propre Bouddhisme ». En assimilant les deux doctrines principales (le Theravada aussi appelé « Petit Véhicule » et le Mahayana aussi appelé « Grand Véhicule ») à ses propres influences et croyances ancestrales, de nombreux pays d’Asie ont construit de fabuleux et originaux sites bouddhistes que nous vous proposons de découvrir.
L’enseignement du Bouddha est appelé « véhicule », car il permet de progresser sur la Voie qui mène à l’éveil et à la libération de la souffrance. Le Petit Véhicule ne considère que l’enseignement transmis par le Bouddha historique selon la voie monastique des anciens (premiers disciples). Le Grand Véhicule, lui, considère que les enseignements d’autres Bouddhas ou Bodhisattvas sont possibles. Ils peuvent nous aider sur la Voie.
Que ce soit donc dans les pays où l’on pratique le « Grand Véhicule » : au cœur de l’Himalaya dans les monastères lamaïstes du Tibet, du Sikkim, du Ladakh, au Royaume du Bhoutan, au Népal (au Mustang!), dans les grottes aux mille bouddhas de Chine ou dans les immenses temples en bois millénaires du Japon ou de Corée…
Ou que ce soit dans les pays où les gens se réfèrent au « Petit Véhicule » comme en Asie du Sud-Est, dans les pagodes couvertes d’or de Birmanie, dans les hallucinants temples perdus des forêts vierges du Cambodge…
Planète Découverte, grâce à ses guides-accompagnateurs qui parcourent le monde depuis des années, notamment en Asie, vous emmène dans les hauts lieux du Bouddhisme à la découverte de ces merveilles du Bouddhisme des sommets de l’Himalaya aux rives du Pacifique.

 Les trois singes de Nikko, Japon

 

 

« je ne dis pas le mal », « je ne vois pas le mal », « je n’entends pas le mal », 3 petits singes de la sagesse.

 

 

 

Chorten au Ladakh, Inde
Chorten Chang-Tang au Laddakh

Partons en Inde, le pays où naquit Siddhârta Gautana, dit Shākyamuni, le Bouddha historique et fondateur du Bouddhisme. Les origines du Bouddhisme en Inde remontent au Vème siècle av. J.-C. à la suite de l’éveil du Prince Siddhârta et de son enseignement. Il s’impose face au Brahmanisme, puis il fût rejeté dès le XIIIe siècle par l’Hindouisme et l’Islam. Le Brahmanisme ira jusqu’à intégrer Bouddha comme simple avatar de Vishnu! De nos jours, le Bouddhisme reste toujours très actif dans l’Himalaya indien, au Ladakh dans les monastères de Leh comme sur les rives de l’Indus et au Sikkim autour des chorten (stupas) du Tashiding Gompa.

 

Traversons la frontière pour l’exploration du Tibet, où l’on y pratique depuis le VIIIe siècle le Bouddhisme lamaïste ou Vajrayana (véhicule de diamant), qui reprend la philosophie et la cosmologie du Mahayana avec, en plus, une symbolique et des pratiques religieuses spécifiques basées sur le tantrisme. En arrivant sur le toit du monde, il a subi les influences de la religion chamaniste Bön présente au Tibet bien avant l’arrivée du Bouddhisme.

Temple de Labrang dans l'Amdo, Chine
Bonnets jaunes au Tibet

Les Bouddhistes lamaïstes utilisent des rites réservés aux initiés: mandalas (représentation du cosmos divin), mantras (prières et formules magiques) et mudras (gestuelle répondant à des codes bien précis). Le savoir et l’enseignement ésotérique est transmis aux initiés par un maître spirituel (guru en sanscrit, lama en tibétain), ils occupent une place fondamentale. Autre particularité du Vajrayana, il y a la possibilité d’atteindre l’Éveil en ce monde, en « incorporant » la vérité spirituelle profonde. Ainsi le Samsara (roue de la vie ou cycle des réincarnations) et le Nirvana (libération du cycle des réincarnations qui mène l’éveil) se confondent, on peut donc devenir un « Bouddha vivant ». Depuis cinq siècles, l’autorité spirituelle, religieuse et politique des Tibétains est le Dalaï-Lama (océan de sagesse), il est l’Incarnation d’Avalokiteshvara, le bodhisattva de la compassion, il appartient à l’école des Geluppa (ou bonnets jaunes), la plus importante du Vajrayana. Tendzin Gyatso, l’actuel XIVe Dalaï-lama, vit en exil à Dharamsala (Inde) depuis 1959, il reste cependant le garant de la foi, de la culture et de l’identité tibétaine. Les hauts lieux du Bouddhisme au Tibet sont le sublime Potala de Lhassa, grandiose palais-monastère bâti au VIIe siècle par le Vème Dalaï-Lama pour affirmer son pouvoir, le mystérieux temple de Jokhang, toujours à Lhassa qui est le plus vieux et le plus sacré des monastères du pays et abrite le Jowo, la fameuse statue de Bouddha, que tous les Tibétains rêvent de contempler une fois dans leur vie. C’est pour lui rendre hommage que les fidèles entreprennent le pèlerinage vers Lhassa pour le contempler… au Tibet, on trouve encore de nombreux monuments essentiels du Bouddhisme comme le superbe Kumbum (le Chorten aux mille images) de Gyantse ou le magnifique monastère Tashilhumpo, siège du Panchen Lama (deuxième personnage de la hiérarchie bouddhiste lamaïste après le Dalaï-Lama)…

Temple Taktshang au Bhoutan
Taktshang au Bhoutan

Continuons notre voyage par un petit royaume où le Vajrayana est également pratiqué: le Bhoutan. On y trouve le fantastique monastère de Taktshang, le plus célèbre du pays tant pour sa situation géographique (il est accroché à une falaise à 3 120 mètres d’altitude et à environ 700 mètres au-dessus de la vallée de Paro) que pour son importance religieuse, Milarepa, un des deux grands « saints » tibétains qui y séjourna au XIIe siècle.

 

 

Stupa de Bodnath eu banlieue de Kathmandu
Stupa de Bodnath à Kathmandu

Après un passage à la ville qui répond au nom évocateur de Darjeeling, on arrive au Népal. Les Bouddhistes sont 30 % de la population. Ici le Bouddhisme est souvent mêlé aux traditions locales et aux croyances hindouistes. Le Bouddhisme est présent dans des sites majeurs : à Bodnath, un grand sanctuaire du Bouddhisme et haut lieu de pèlerinage avec son impressionnant stupa de 100 m de circonférence, à Swayambu, aussi appelé le Temple des Singes, fondé il y a 25 siècles, c’est l’un des premiers sanctuaires bouddhiques du monde, à Patan, peut-être la plus ancienne cité bouddhique d’Asie, puisque c’est là que l’Empereur Asoka fit construire l’un des quatre grands stupas destinés à accueillir les cendres de Bouddha et bien sûr à Lumbini, village de naissance de Bouddha, devenu lieu de pèlerinage pour les Bouddhistes du monde entier.

 

Grand Bouddha des grottes de Bingling Si
Bouddha géant de Bingling Si

Partons vers l’Est, dans l’Empire du Milieu, la Chine, où le Bouddhisme est toujours vivant, on y pratique également le Bouddhisme Mahayana qui s’y épanouit à partir du Ve siècle, puis évoluèrent sous forme de cultes populaires, liés notamment avec les philosophies confucianistes et taoïstes. Le Confucianisme et Bouddhisme se complètent en Chine, l’un sert de guide pour la vie de ce bas monde, l’autre pour la vie dans l’autre monde. Avec le Taoïsme, le Bouddhisme partage une certaine conception de la recherche d’harmonie et de sérénité. Là encore nous vous rendons aux sites principaux : Les Grottes bouddhistes du sanctuaire rupestre de Dunhuang, grand centre d’enseignement bouddhique au VIe siècle, sur la route de la Soie, ainsi qu’à Bingling Si avec ses fameuses grottes sculptées des mille Bouddhas, dont celui de Maitreya, le Bouddha du futur haut de 27m.

Procession de moines zen à Nara devant le Todai-ji
Procession de moines zen à Nara devant le Todai-ji

Traversons la mer du Japon, après s’être arrêté au très beau temple bucolique de Beomeosa qui surplombe Busan (le principal port de Corée du Sud) et débarquons sur les côtes de l’archipel Nippon, où le Bouddhisme est arrivé de Chine via la Corée au VIe siècle. Il s’inspire du Mahayana et s’est développé en symbiose avec le Shintoïsme, un de culte indigène toujours très présent qui glorifie la nature et les divinités ancestrales (parfois assimilées comme des manifestations de Bouddha).

Au Pays du Soleil Levant, c’est à partir du XIIe siècle qu’apparaissent deux écoles majeures : la Terre pure et le Zen. Le Zen est fondé sur la méditation et voit le salut comme intérieur (il ne dépend que de soi, de sa force propre), la Terre pure est bâtie sur la dévotion et considère qu’il est extérieur (il ne résulte que de l’intervention du Bouddha Amida ou Amitābha, Bouddha de la Béatitude). Le Zen, pratique bouddhiste qui domine au Japon, délaisse les spéculations métaphysiques et pratiques ritualistes au profit de la concentration intérieure, de l’expérience intuitive. Le Zen considère que l’acquisition de la sagesse est au-delà de toute rationalité ; enfouie dans notre inconscient, elle apparaît aux esprits sereins. Ici, il faut se rendre absolument à Nara voir le Todai-ji et son Bouddha Daibutsu, à Kyoto pour s’émerveiller devant les Pavillons d’Or et d’Argent, méditer au jardin zen du Ryoan-ji, au Mont Koya pour se recueillir dans ses temples et monsatère Shingon et dans  l’Okuno-in…

« Grand Bouddha » (大仏, daibutsu) de Kamakura.
« Grand Bouddha » (大仏, daibutsu) de Kamakura.

Naviguons jusqu’en Asie du Sud-Est et abordons le Vietnam, qui est un peu une transition entre le Grand et le Petit véhicule. Le Mahayana est le plus répandu, sauf du côté du delta du Mékong. Le Bouddhisme cohabite depuis toujours avec le culte des ancêtres qui est pratiqué à domicile. Il était en perte de vitesse du XVIIe au XIXe siècle, mais il reprit du poil de la bête à l’époque coloniale, en réaction à la colonisation de l’Indochine.

En Asie du Sud-Est, le Bouddhisme s’est implanté dès le début de notre ère. La tradition Theravada est prédominante dans cette région du monde comme en Birmanie, en Thaïlande, au Cambodge… Comme dans la plupart des pays d’Asie, le Bouddhisme se mêle aux croyances locales, qu’il a le plus souvent incorporées. Les gens continuent de se tourner vers les divinités locales pour leurs petites misères et tracas quotidiens et vers Bouddha pour leurs questions existentielles.

 

Moine Bouddhiste à Angkor Vat au Cambodge
Moine Bouddhiste du Petit véhicule

Ainsi, en Birmanie, 85 % des gens suivent les préceptes du Bouddhisme Theravada… tout en continuant de faire des offrandes aux Nats (les esprits). Au « Pays d’Or » le Bouddhisme reste très présent dans la vie quotidienne comme sur ses pagodes couvertes d’or. Certains de ces sites font partie des plus beaux monuments bouddhiques du monde. Il faut absolument aller admirer les quatre Shwe, des pagodes d’or fondées à l’époque de Bouddha, dont la sublime Schwedagon de Rangoon, l’un des plus grandioses monuments du monde, mais aussi Bagan, fabuleux site comprenant plus de 2 000 monuments, dont le temple d’Ananda disciple du Bouddha, qui fut un phare du Bouddhisme du XIe aux XIVe siècle et point de rencontre de commerçants, diplomates, bonzes, savants… et bien sûr, Mandalay, la ville symbole du Bouddhisme, avec ses 150 monastères et 70 000 moines, sans oublier l’étonnant Rocher d’Or, perché à 1 000 m d’altitude au bord d’un précipice, la grotte aux 8 094 Bouddhas, à l’atmosphère envoûtante…

 Bagan en Birmanie
Le fabuleux site de Bagan en Birmanie est le site bouddhique le plus vaste du monde.

 

Angkor Wat au Cambodge
Temple principale du site Kmer d’Angkor, Angkor Wat au Cambodge

Au Cambodge, le Bouddhisme Theravada devint religion d’État dès le XIIIe siècle, et le resta jusqu’en 1975 (mâtiné d’animisme). On y trouve bien sûr Angkor Wat, site monumental s’il en est! Il fut la capitale des rois khmers du IXe aux XVes siècles, voués au départ aux divinités hindoues, il intègre également des monuments bouddhiques, tels que le temple du Bayon. Ses ruines constituent l’un des plus grands ensembles architecturaux du monde.

 

 

 

 

Borobudur à Java
Le temple de Borobudur à Java, le plus grand temple bouddhiste au monde

Il y a encore de nombreux pays où le Bouddhisme est présent comme enIndonésie. Dès le IIIe siècle apr. J.-C., il fut florissant sur Java au temps de la dynastie Sailendra (du VIIIe aux Xe siècle), il a ensuite pratiquement disparu au profit de l’Islam, laissant tout de même sur l’île quelques cultes syncrétiques et le plus grand monument bouddhique du monde : Borobudur, étrange structure pyramidale en gradins, surplombée d’un cercle, qui serait issu de la transformation au VIIIe siècle d’une pyramide hindouiste en stupa bouddhiste. Elle est complétée par plus de 2 000 images et bas-reliefs. Ni un temple, ni un sanctuaire, Borobudur serait un « mandala de pierre » destiné à favoriser l’ascension vers l’Éveil, en gravissant physiquement les niveaux, selon un code précis, le fidèle se détache progressivement du monde des désirs et des apparences et s’élève spirituellement.

 

 

Petits Bouddhas à Miyajima au Japon
Petits Bouddhas à Miyajima au Japon

 

Planète Découverte vous fait voyager en Asie  dans les magnifiques constructions que les Hommes ont faite en l’honneur de Bouddha du Tibet à l’Indonésie

 

 

 

 

« Le sentier est unique pour tous,

les moyens d’atteindre le but varient avec chaque voyageur.  »  

Proverbe tibétain

Pierre

 

Planète Découverte vous fait découvrir le goût de l’Asie

 

Le goût de l'Asie
Le goût de l’Asie

 

Planète Découverte vous fait découvrir

le goût de l’Asie !

 

Des rives du Yang-Tsé au delta du Mékong, des sommets de l’Himalaya aux volcans de Java, l’Asie nous ouvre un univers de goûts et de saveurs délicates et parfumées. La cuisine asiatique regroupe des styles gastronomiques extrêmement variés avec leurs propres spécificités. Issu d’une identité commune, notamment par l’utilisation d’aliments de base comme le riz ou les nouilles, mais aussi par la cuisson.

Nous vous proposons un petit tour d’horizon des principales cuisines d’Extrême Orient.

En Chine, la nourriture est toujours pleine d’importance et de sens. Elle est liée à la philosophie et à la médecine. Un repas doit donc non seulement harmoniser les goûts, mais également trouver un équilibre entre yīn et yáng, le froid et le chaud, les couleurs et les consistances, tout en étant agréable d’un point de vue esthétique. Les aliments yīn (阴) féminins, sont les légumes et les fruits.Les aliments yáng (阳), masculins, sont frits, épicés ou à base de viande. La cuisine chinoise (zhōngguó cài, 中国菜) est l’une des plus réputées au monde, car elle possède la plus grande variété. Il faut parler de cuisines chinoises car selon les régions elle diffère beaucoup. En Chine, les plats sont souvent mis en commun et partagés. Les Chinois mangent à l’aide de baguettes ou de cuillères. Aucun couteau n’est présent à table. Tous les aliments sont prédécoupés en cuisine, à l’exception des fruits de mer qui sont parfois servis non-décortiqués. La succession de plats « entrée-plats-desserts » que l’on connait en Occident n’existe pas en Chine.

Tsampa
Tsampa

Dans les plateaux du Tibet et de l’Himalaya où le climat est rude et l’altitude moyenne est de 4 000 m, peu de plantes poussent. La cuisine a su s’adapter à ces conditions climatiques et même si elle a des influences chinoise et indienne, elle possède des spécificités comme la viande et le beurre de yak ou l’orge (aliment de base du Tibet), céréale avec laquelle on fait la tsampa, farine d’orge grillée.

Pho !
Pho !

 

Au Vietnam, l’ingrédient principal de sa cuisine est bien sûr le nước mắm, une sauce d’anchois ou de différents poissons fermentés dans du sel, alors que la cuisine chinoise utilise principalement la sauce soja. La cuisine vietnamienne varie aussi selon les régions : la cuisine du Nord, du Centre et celle du Sud.

 

 

 

Kimchi
Kimchi

La cuisine coréenne, quant à elle, se distingue de celle des pays voisins car elle utilise beaucoup de piment notamment dans le kimchi (김치) ou avec le kochujang (고추장).

 

 

 

Sushi
Sushi

La cuisine japonaise est constituée de viandes ou de poissons, de riz ou de nouilles, de légumes et d’algues, généralement assaisonnés avec des condiments locaux. Les plats les plus typiques sont les sushi et sashimi, les nouilles udon et soba, les plats à la sauce teriyaki, les fritures et les beignets tels que les tempuras, ainsi que le tōfu et le nattō.

 

 

 

 

La cuisine birmane a été influencée par les cuisines indienne, chinoise et thaïlandaise ainsi que par celle des ethnies locales. Elle n’est pas très connue à l’étranger et peut être caractérisée par son goût moyennement épicé par un usage limité des épices.

Sous l’appellation cuisine indienne, on trouve une grande variété de cuisines régionales du sous-continent indien. Elles sont marquées par les épices, herbes, fruits et légumes que l’on trouve dans chaque région du pays mais également par la religion et l’Histoire. La consommation de bœuf ou de porc étant limitée par les interdits de l’Hindouisme et de l’Islam, le végétarisme est très répandu dans la société indienne, résultat d’un précepte religieux Hindou ou Jaïn.

Nasi goreng
Nasi goreng

En Indonésie, le riz et les nouilles sont là aussi les aliments de base, les plats nationaux sont le nasi goreng (du riz frit avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes ou encore des crevettes) et le mie goreng (nouilles frites avec des œufs, de petits morceaux de viande et de légumes ou encore des crevettes). On y mange aussi beaucoup de poissons et de crustacés qui sont le plus souvent séchés, fumés ou même réduit en pâte. Les épices jouent aussi un rôle très important dans la préparation de nombreux plats, notamment le curry.

 

 

Planète Découverte vous fait voyager en Chine, au Tibet, en Birmanie, en Inde, en Corée, au Japon, en Indonésie… pour déguster les saveurs et les goûts de l’Asie.

 

« La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain

que la découverte d’une étoile. »
Brillat-savarin

 

Bon voyage et bon appétit