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Le Groenland !

Nous sommes très nombreux à avoir pris l’avion entre le « vieux continent » et le « Nouveau Monde ». Nous sommes également nombreux (un peu moins !) à avoir survolé la Grande-Île arctique lors d’un vol transatlantique qui se devait d’emprunter une route plus au Nord que celles suivies habituellement. Certains (encore un peu moins nombreux) ont peut-être eu l’opportunité de regarder au bon moment par un hublot et ont ainsi pu admirer les icebergs et l’immense entendue blanche qui se déployait sous leurs yeux ébahis ! Ceux qui ont eu cette chance ont probablement ressenti la curiosité et l’envie d’aller faire un tour sur cette insolite île boréale !? J’ai eu cette chance et le spectacle magnifique lors de son survol fut encore plus extraordinaire lors de sa découverte !

Avant d’aborder et de visiter cette île surprenante, pourquoi pas en apprendre un peu sur elle et ses habitants!

 

Le Groenland est la plus grande île au monde (2,18 millions de km²), si l’on ne compte pas l’Australie comme une île, mais comme un continent ! Elle est bordée par l’océan Arctique au Nord, l’Atlantique et la mer du Labrador au Sud, la mer du Groenland et le détroit de Danemark à l’Est et le détroit de Davis et la baie de Baffin à l’Ouest. Ses voisins les plus proches sont d’un côté les Canadiens (­environ 35 km) et de l’autre les Islandais (environ 320 km) !

Elle est recouverte à 80% par un inlandsis (« calotte glaciaire »). Cet immense glacier d’eau douce (le deuxième sur Terre après l’Antarctique) peut atteindre les 3 kilomètres d’épaisseur. Il existe depuis 3 millions d’années, il fond cependant tragiquement depuis ces dernières décennies. La fonte de ses glaciers a été multipliée par quatre entre 2003 et 2013 et ce mouvement s’accélère dramatiquement d’année en année ! Entre ses montagnes, dont le sommet est le Gunnbjørn (3700 mètres), dévalent des glaciers formant des icebergs (« blocs de glace composés d’eau douce ») qui se détachent et dérivent dans les mers emportées par les courants, causant parfois des naufrages (dont celui du Titanic en 1912). Nul doute que cela offre aux voyageurs des spectacles hallucinants et inoubliables !

               

L’Histoire du Groenland – qui est une démonstration étonnante de l’adaptabilité des Humains aux milieux même les plus inhospitaliers – commença autour de 2500 av. J.-C. avec l’arrivée de vagues migratoires venues d’Amériques du Nord. Plusieurs peuples venus de l’Ouest se succédèrent au Groenland : les Saqqaqiens, les Dorsétiens ou Tuniit, les Thuléens et les Inuits.

Le peuple Inuit actuel arriva au Groenland au XIIe siècle depuis l’Alaska et le Nunavut (Nord du Canada).

Les Européens connaissaient l’existence de ces terres glacées depuis le milieu du Xe siècle, date à laquelle le Viking Norvégien Gunnbjørn aperçut ses rivages depuis son drakkar. Et dès la fin de ce même siècle, vers 985, Erik le Rouge (un autre Norvégien, également Viking !) y fit bâtir une petite colonie.

Les Historiens ne sont pas d’accord entre eux sur le fait que les Inuits et les Vikings se seraient rencontrés !?

Les colonies vikings vont progressivement disparaitre vers le XVe siècle. Les Inuits eux surent s’adapter et vont se retrouver le seul peuple à demeurer au Groenland pendant plusieurs siècles. Dans ce milieu difficile et apriori hostile, ils ont appris à utiliser ce que leur offrait la nature. Ils chassèrent et péchèrent pour se nourrir, mais aussi pour se vêtir, pour fabriquer des outils, des habitations… sans toutefois ne jamais déséquilibrer le milieu qui les accueillait !

Depuis une cinquantaine d’années, leur mode de vie a beaucoup changé. Ce peuple nomade s’est sédentarisé, les motoneiges ont remplacé (en partie !) les traineaux à chiens, les kayaks (mot inuit) ont été convertis en embarcations à moteur, les igloos (autre mot inuit) ont été transformés en habitations en dur…

On trouve aujourd’hui sur les côtes de charmantes petites villes et villages aux maisons colorées qui font face à la mer et aux icebergs. Nuuk, la capitale et plus grande ville du pays, compte 20 000 habitants, soit plus d’un tiers de la population du Groenland ! Elle se situe sur la côte Ouest à l’embouchure du fjord du même nom sur les rives de la mer du Labrador qui se transforme en hiver en banquise (« étendue marine ou côtière couverte par une couche de glace »). Ce port de pêche est distant de 240 km du cercle polaire arctique, ce qui en fait la capitale la plus septentrionale du monde.

La vie végétale dans cette île arctique est assez pauvre, on trouve des lichens et quelques arbustes qui arrivent à survivre dans un paysage de Toundra. On peut cependant y observer plusieurs espèces de mammifères terrestres (ours polaire, bœuf musqué, caribou, renard arctique, lièvre arctique, hermine et lemming) et des mammifères marins (phoques, baleines).

   

Au XVIIe siècle, le royaume du Danemark et la Norvège reprirent leurs expéditions au Groenland à la recherche de leurs ancêtres vikings ! Ils n’en trouvèrent aucun, mais ils vont tout de même revendiquer ces terres, y établirent des colonies le long des côtes et tenter de convertir les Inuits au christianisme (évangélique luthérien).

Le Groenland passa ainsi sous domination scandinave jusqu’en 1953, date à laquelle il fut intégré dans « la communauté du royaume du Danemark ». En 1973, le Danemark et sa division administrative autonome (appellation officielle du Groenland) rentrèrent dans la Communauté économique européenne. Puis en 1982 après un référendum, le Groenland décida de sortir de la CEE. En 1979, le Danemark accorda au Kalaallit Nunaat (le Groenland en kalaallisutle, le langue groenlandaise) un début d’autonomie ; autonomie qui fut renforcée en 2009 quand le Danemark céda « 32 domaines de compétences » dont la justice et la police, mais il garda la défense et la politique étrangère ainsi que la monnaie (qui est la couronne danoise, le Danemark n’ayant pas voulu de l’euro). La Reine Margrethe II du Danemark reste leur souveraine et le pays est dirigé conjointement par un Haut-commissaire (Danois) et un Premier ministre (Groenlandais).

Les Inuits seraient actuellement environ 50 000 sur les 56 800 habitants que compte cette grande île arctique. On retrouve également ce peuple au-delà de ses frontières : ils occupent un espace gigantesque qu’ils appellent « Inuit Nunangat ». Ce « pays Inuit » va de l’extrémité orientale de la Sibérie (où l’on trouve le peuple Yupik apparenté aux Inuits) au Groenland (les Inuits Kalaallits), en passant par l’Alaska (les Inuits Inupiakset), le Grand Nord canadien (les Inuits Inuvialut). Sur ce territoire considérable, ils seraient environ 150 000.

   

Le terme « Inuit » est de nos jours préféré à « Esquimau » qui est un exonyme (« nom donné à un groupe de gens par un autre groupe »). « Esquimau » (ou « Eskimo ») n’est plus utilisé, il est même considéré comme péjoratif, surtout au Canada. Il faut dire que le mot « esquimau » signifierait, selon certaines sources, quelque chose comme « mangeur de chair crue » ou encore « parlant la langue d’une terre étrangère ». Alors qu’« Inuit » signifie « humains » ou « personnes » en inuktitut ᐃᓄᒃᑎᑐᑦ ainsi qu’en kalaallisut (Groenlandais), les deux langues inuites majoritairement parlées. Lors de la première Conférence inter-inuit, qui se tint en Alaska en 1977, il fut décidé qu’« Inuit » serait l’appellation officielle de leur peuple.

De nombreux explorateurs et ethnologues se sont rendus au Groenland, des Danois comme Knud Johan Victor Rasmussen (1879 – 1933) surnommé « le père de l’esquimaulogie » ou Ejnar Mikkelsen (1880 -1971), des Français comme le Commandant Charcot (1867 – 1936), Paul-Émile Victor (1907 – 1995) ou Jean Malaurie (1922), ces deux derniers vécurent sur de longues périodes avec les Inuits et contribuèrent à la connaissance de ce pays et de ses habitants…

À la suite de ces grands explorateurs, suivez-nous afin de découvrir le Groenland !   

Un voyage unique et exceptionnel sur cette île arctique !

 

Pierre

Grand voyage dans les pays celtes!
Chateau Eilean en Ecosse
Chateau Eilean en Ecosse

 

Grand voyage dans les pays celtes!

 

Partir voyager dans les pays celtes est une excellente idée et notre circuit « Grand voyage dans les pays celtes » vous le démontrera. Mais au fait, c’est quoi un pays celte et c’est quoi être Celtes ?

Old library Trinity à Dublin
Old library Trinity à Dublin

Historiquement, les Celtes sont assez mal connus, car les Druides (classe sacerdotale) et les Bardes (poètes-chanteurs) privilégiaient la transmission orale au détriment de l’écriture (qu’ils connaissaient pourtant). Les historiens avancent que c’est vraisemblablement pour des raisons spirituelles et/ou politiques qu’ils n’ont laissé que peu de traces écrites. De ce fait, on les connait principalement grâce aux témoignages écrits de leurs contemporains Grecs et Romains ou par des fouilles archéologiques.

 

Une origine commune des Celtes ? Plusieurs historiens pensent qu’ils seraient originaires d’Europe centrale, d’une région qui correspond approximativement à la vallée du Danube. Les archéologues ont trouvé des traces de leur présence dans cette zone datant de 1200 ans av. J.-C. (culture dite de Hallstatt de 1200 à 450 av. J.-C.). Cette origine est cependant contestée par certains!

Paysage de Llyn Lydaw au Pays de Galles
Paysage de Llyn Lydaw au Pays de Galles

Aux alentours du Ve siècle av. J.-C., ils se sont déplacés et installés dans une grande partie de l’Europe où ils se sont intégrés pacifiquement aux peuples autochtones. Leur civilisation vécut notamment du commerce, grâce aux échanges commerciaux avec le monde méditerranéen.

Des fouilles ont mis à jour des vestiges celtes sur un territoire qui s’étend du Nord de la Grèce à l’Allemagne, de la mer Noire et de la Turquie à l’Irlande, en passant par la France, la Belgique, l’Espagne et la Grande-Bretagne.

 

Sligachan Old Bridge en Ecosse !
Sligachan Old Bridge en Ecosse !

 

Une union des peuples Celtes est un mythe ! ils étaient une multitude de clans possédant des lois, des coutumes et des rites différents. Il y a un certain consensus des archéologues sur le fait qu’il y aurait eu « une aire culturelle celtique » et non un seul et unique peuple celte. D’ailleurs, ils ne surent jamais s’allier pour constituer un empire et s’opposer aux légions romaines. C’est ainsi que la conquête romaine, les soumis et les repoussa jusqu’aux extrémités de l’Europe occidentale.

 

Paysage du Connemara en Irlande
Paysage du Connemara en Irlande

 

Une langue celtique commune ? La langue dite « celtique » est une des langues indo-européennes (comme le sont également les langues latines ou germaniques). Elle s’est divisée en un groupe continental (le celtique original parlé de l’âge de fer au Haut Moyen Âge) et en un groupe insulaire qui s’est lui-même divisé en deux sous-groupes : le brittonique qui comprend le breton, le cornique et le gallois ; ainsi que le gaélique qui est constitué de l’irlandais, de l’écossais (ou erse) et du mannois (île de Man).

 

De nos jours, des langues celtes (dérivées directement de l’antique Celte) perdurent et sont toujours vivantes. Elles comptent un peu plus de deux millions de locuteurs, en comptant la « diaspora » hors d’Europe. Elles sont encore parlées en France (le breton), dans les îles Britanniques (au Pays de Galles, en Écosse, en Irlande) mais aussi en Amérique du Nord … Cependant, le gaulois, le celtibère (ou hispano-celtique), le cornique (Cornouailles) et le mannois sont considérés comme des langues mortes, bien que des efforts soient faits pour redonner vie au cornique et au mannois.

Pembrokeshire au Pays de Galles
Pembrokeshire au Pays de Galles

Le « celtisme » moderne ! Une « celtomanie » s’est développée au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, essentiellement dans les milieux intellectuels – véhiculée principalement par la littérature -. Cette pratique perdure encore au XXIe siècle.

Ce culte à la culture celte a favorisé et favorise encore le nationalisme, mais a aussi eu des effets plus fantaisistes et artistiques comme avec la BD “Astérix le Gaulois“ de René Goscinny et Albert Uderzo, avec les romans de Jean-Philippe Jaworski “Le Chevalier aux Épines“ ou avec la série télé (devenue un film) “Kaamelott“ d’Alexandre Astier…

Dark Hedges (connu sous le nom de Kingsroad dans la série Game of Thrones)!
Dark Hedges (connu sous le nom de Kingsroad dans la série Game of Thrones)!

 

Le Roi Arthur, Merlin l’enchanteur, les Chevaliers de la Table ronde, la fée Morgane, le roi Lear (la liste est longue !) sont des héros légendaires ancrés dans l’imaginaire collectif. « Halloween » (qui célébrait à l’origine le Nouvel An celte) est toujours fêtée, bien sûr sous des formes à la fois plus ludiques et commerciales!

Le « festival interceltique de Lorient » fait perdurer à travers ses invités le « celtisme » et il démontre qu’il est toujours bien vivant à travers la planète. Des artistes « celtes » viennent de Bretagne, d’Écosse, d’Irlande, du Pays de Galles, de Cornouailles, de l’île de Man, des Asturies, de Galice, mais aussi par-delà les océans, d’Acadie (Nouveau-Brunswick), d’Argentine, du Chili, de Nouvelle-Zélande, de Cuba, du Mexique…

Défilé de la Saint Patrick !
Défilé de la Saint Patrick !

 

Sans oublier que le 17 mars, la Saint-Patrick rassemble des millions d’Irlandais et autant, sinon plus, de « sympathisants occasionnels » de New York à Melbourne en passant par Dublin.

 

 

 

 

Viaduc de Glenfinnan en Ecosse
Viaduc de Glenfinnan en Ecosse

Alors même s’il reste de nombreux domaines à explorer sur les origines et l’histoire celtes, il est clair que la culture celte est toujours présente et bien vivante notamment dans les trois pays que nous vous proposons de vous faire découvrir : l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande !

 

 

 

 

Pierre

 

 

Islande !

 

Fjord Islandais !
Fjord Islandais !

Quelques petites choses à connaitre sur cette île boréale et ses habitants !

Les Vikings auraient découvert l’Islande autour de 860 apr. J.-C. Ils nommèrent cette île le « pays des glaces ». Environ un siècle plus tard, non loin de là (à quelques centaines de kilomètres au Nord et à l’Ouest), d’autres Vikings abordèrent les côtes du Groenland qu’ils appelèrent un peu curieusement le « pays vert » ! Ces étranges inversions de dénomination entre ces deux îles nordiques sont, en ce qui concerne l’Islande, pas totalement fausses puisqu’on y trouve aussi de fabuleux glaciers (10% de sa surface est constituée de glaciers). Mais c’est surtout une île de feu comme en témoignent ses volcans toujours actifs, ses champs de lave fumants et ses sources chaudes. Ce qui lui valut d’ailleurs le surnom (quelque peu antinomique par rapport à sa dénomination originelle) de « porte des enfers » !

Terre de feu et de glace !
Terre de feu et de glace !

Il semblerait plus pertinemment de désigner cette île à la limite du cercle polaire : « Terre de glace et de feu », à qui l’expression de « terre des extrêmes » convient parfaitement !

 

Géographiquement, on la trouve dans l’océan Atlantique Nord – entre le Groenland et les îles Féroé -, juste au Sud du cercle polaire arctique, de part et d’autre du 66° parallèle Nord (plus exactement entre 63° 17′ 30″ et 67° 07′ 05″ Nord et à 4° 32′ 12″ Ouest). Elle est ainsi posée sur « la dorsale médio-atlantique », une chaine de volcans sous-marins, qui sépare la plaque américaine de l’eurasiatique. L’île possède une nature époustouflante, des côtes découpées par des fjords profonds, avec en son centre de hautes terres constituées d’un relief montagneux quasi désertique culminant à 2109 mètres d’altitude au sommet du mont Hvannadalshnjúkur.

Boutique à Reykjavik !                    
Boutique à Reykjavik !

 

L’Islande est le pays de noms imprononçables pour un non-islandais ! On y trouve par exemple : la péninsule de Snæfellsnes, les fjords de Hvalfjörður ou de Reyðarfjörður, les glaciers du Vatnajökull ou de Jökulsárlón, les ports de pêche Grundarfjörður ou de Stykkishólmur, les volcans Eyjafjallajökull ou Snæfellsjökull…

 

 

Islandais et leur drapeau sur le front de mer de Reykjavík
Islandais et leur drapeau sur le front de mer de Reykjavík

Les Vikings s’y établirent à partir du IXe siècle, bien qu’il semblerait qu’ils ne soient pas les premiers à fouler cette terre boréale, des moines venus d’Irlande les auraient devancés. Les Vikings la colonisèrent et y vécurent indépendants jusqu’au XIIIe siècle, date à laquelle ils passèrent sous la domination du Royaume de Norvège, avant de passer à la fin du XIVe siècle sous contrôle danois. Ils durent attendre 1842 pour retrouver leur autonomie et 1942 pour être de nouveau souverain.

Reykjavík
Reykjavík                                                              

De nos jours, les 365 000 habitants que compte l’île se partagent une superficie de 103 000 km², soit environ 3 habitants par km², ce qui en fait le pays le moins densément peuplé d’Europe. Les Islandais se concentrent essentiellement sur la côte du Sud et du Sud-Ouest, là où se trouve notamment la capitale, Reykjavik.

              

 

Grandiose chute d'eau !
Grandiose chute d’eau !

La nature sauvage et grandiose de cette île est façonnée par des vents souvent violents, venus du Pôle ou de l’Atlantique (ce qui explique sa météo fort changeante). Pourtant malgré ses latitudes polaires, elle jouit d’un climat océanique tempéré grâce au faiseur de temps, le Gulf Stream.

L’ensoleillement est également très variable tout au long de l’année. En hiver, les nuits sont longues et le soleil de décembre ne se montre timidement que quelques heures par jour (à Reykjavik, lors du solstice d’hiver – autour du 21 décembre -, le soleil se lève vers 11h20 et se couche aux alentours de 15h30). Inversement au printemps et en été, les journées sont longues ! Ainsi du mois de mai à la mi-août, le soleil ne se couche que quelques heures et jamais tout à fait complètement. Les nuits islandaises sont claires et les Islandais les nomment les « nuits blanches » (à Reykjavik, lors du solstice d’été – autour du 21 juin -, le soleil se couche juste après minuit et se lève un peu avant 3h du matin). Cette période est également désignée comme étant celle du Soleil de Minuit !

Quant aux Aurores boréales, la « saison officielle » s’étend d’octobre à mars, mais on peut parfois, avec un peu de chance, en apercevoir dès le mois d’août jusqu’en avril !

L'église luthérienne Hallgrímskirkja, le symbole de Reykjavik.
L’église luthérienne Hallgrímskirkja, le symbole de Reykjavik.

Les Islandais (Íslendingar) sont un peuple scandinave. Ils ont apporté avec eux sur leurs drakkars le paganisme et la mythologie nordique avec leurs nombreux Ases (Odin, Thor, Saga…). Puis vers l’an 1000, des Islandais de retour de voyages sur le continent les convertirent au christianisme – non sans difficultés –. Lors de la Réforme (XVIe siècle) ils optèrent majoritairement pour le protestantisme (plus de 90% des Islandais sont luthériens).

Mais l’Huldufólk, la croyance en un « peuple caché » composé de créatures légendaires comme des trolls, des elfes, des fées perdure.  Ils vivent dissimulés loin des humains un peu partout dans les montagnes et dans les lieux reculés !

 

Ils sont fiers de parler une ancienne langue « germanique septentrionale » proche du « vieux norrois » qui prend ses sources dans le langage viking de l’époque médiévale (Xe siècle).

Phoques sur les côtes islandaises
Phoques sur les côtes islandaises

Ils sont un peuple moderne et éduqué (leur taux d’alphabétisation est un des plus forts au monde) ; un peuple qui se fait le devoir d’être respectueux des droits humains, de l’égalité des sexes et des droits des homosexuels, ainsi que de la liberté d’expression ; un peuple qui se veut à l’avant-garde des défenseurs de la nature (80% de leur consommation énergétique provient des énergies vertes), sauf des baleines qu’ils continuent curieusement d’occire et de pêcher !!!

Les Islandais n’ont à proprement parler pas de nom de famille !? Leurs noms sont des références patronymiques ou matronymiques auxquels ils rajoutent le suffixe « son » pour « fils de » ou « dóttir » pour « fille de ». Il est également possible d’utiliser les noms des deux parents, fils de et fille de ! Par exemple, la célèbre chanteuse islandaise connue internationalement sous le nom de Björk se nomme Björk Guðmundsdóttir, ce qui signifie « Björk fille de Guðmunds » (Guðmunds étant sa mère) !

Pour les prénoms, ils ont le choix dans une liste fermée de 1 712 prénoms masculins et de 1 853 prénoms féminins. Si les parents veulent être originaux, ils doivent en faire la demande au « Comité de nommage islandais » (Mannanafnanefnd).

L’Islande est très attachée à la démocratie, elle est une « république constitutionnelle dotée d’un système multipartite », avec un chef de l’État et un parlement élu. Elle serait d’ailleurs une des plus vieilles démocraties parlementaires au monde, avec son Parlement « l’Althing » créé en 930.

C’est aussi un des pays les plus sécuritaires de la planète, le taux de criminalité est très faible comparé aux autres pays développés, ainsi qu’aux pays de taille et de démographie similaires. Cela peut paraitre quelque peu paradoxal, car ce pays s’est imposé internationalement comme étant celui des auteurs de polars et de thrillers ! Arnaldur Indridason, Yrsa Sigurdardóttir, Ragnar Jónasson ou encore Lilja Sigurdardóttir… pour ne citer que les plus célèbres, avec un succès qui dépasse très largement les frontières islandaises.

 

Sublimes paysages islandais !
Sublimes paysages islandais !

 

Pour tout cela et bien d’autres choses encore, on ne peut que vous conseiller de partir avec nous en Islande, afin de découvrir cette île féerique !

 

 

 

 

Pierre

 Lozère, terre de contraste.

 

Lozère, terre de contraste.

 

Panorama lozérien !

En hommage à la diversité de ses paysages admirables et étonnants.

Le département de la Lozère fait partie de la région Occitanie, il s’étend du Plateau Ardéchois à l’Aubrac et des Cévennes aux Gorges du Tarn. La Lozère pourrait ainsi être divisée en quatre régions toutes différentes les unes des autres.

– Au Nord, la Margeride : une région granitique et basaltique avec des paysages vallonnés, parsemés de fermes et d’immenses verts pâturages entourés de nombreuses forêts de pins sylvestres et de hêtres. On y découvre de jolis villages en granit et lauze édifiés autour de petites églises du XIIe ou XIIIe siècle. Elle se prolonge vers le « pays vert » qu’est l’Auvergne.

Paysage de la Margeride au lever du soleil
Paysage de la Margeride au lever du soleil

–Au Nord-Ouest, l’Aubrac : un haut plateau volcanique (où se mélangent la Lozère, l’Aveyron et un peu le Cantal) avec de grands espaces sauvages, des rivières et des lacs. L’Aubrac est connu pour ses belles vaches à la robe fauve et ses burons – maisonnettes de bergers à toits de lauze – où l’on peut déguster les spécialités culinaires à base de tome fraîche comme l’aligot ou la truffade.

Paysage de l’Aubrac
Paysage de l’Aubrac

-Au Sud-Est, les Cévennes que la Lozère partage avec les départements de l’Ardèche, du Gard et de l’Hérault : une chaîne montagneuse principalement granitique et schisteuse au pied du Mont Lozère. C’est une région très accidentée, rythmée par les nombreux cours d’eau qui vont pour la plupart se jeter dans le Rhône.

Vue sur les Gorges du Tarn
Vue sur les Gorges du Tarn

-Et au Sud-Ouest, les Grands Causses : de vastes plateaux arides ponctués de grottes et d’avens (des gouffres naturels). Ils sont partagés en deux par les grandioses Gorges du Tarn profondes de 400 à 600 m (territoire classé par l’UNESCO). La Méditerranée commence ici à se faire pressentir.

Les fabuleux stalagmites de l’Aven Armand
Les fabuleux stalagmites de l’Aven Armand

L’ancienne province du Gévaudan correspond approximativement au département de la Lozère actuelle. Elle fut le théâtre de nombreuses légendes dont la plus célèbre est bien sûr celle de « la bête du Gévaudan ». A l’époque, les gens pensèrent que c’était un animal fantastique venu d’un pays lointain, un loup-garou ou même plus récemment certains spéculèrent sur le fait que c’était un tueur en série qui sévissait !? La version selon laquelle la bête serait un gros loup semble plus plausible, même si des gens en doutent encore ! Ce que l’on sait, c’est que cette « bête » s’attaqua aux humains entre 1764 et 1767. Durant ces 3 années (selon les sources), elle aurait tué entre 88 à 124 jeunes filles et jeunes garçons …Plusieurs chasseurs s’attribuèrent la mort de l’animal sans qu’il y ait de preuve irréfutable. L’identité biologique de la bête reste toujours sujet à controverse et le mystère de la « bête du Gévaudan » subsiste !

La bête du Gévaudan
La bête du Gévaudan

Ces paysages ont attiré nombre d’artistes et écrivains. Comme le grand écrivain-voyageur écossais Robert Louis Stevenson. L’auteur de « L’Ile au trésor » et de « Docteur Jeckyll et M. Hyde » vint dans les Cévennes en septembre 1878. Il y entreprit une traversée en compagnie de l’ânesse Modestine qui portait ses bagages et il en tira un célèbre récit de voyage « Voyage avec un âne dans les Cévennes ».

Voyage avec un âne dans les Cévennes de RL Stevenson.
Voyage avec un âne dans les Cévennes de RL Stevenson.

Le cinéma a aussi été inspiré par cette région : « La Grande Vadrouille » de Gérard Oury, « 37°,2 le matin » de Jean-Jacques Beineix, « La belle verte » de Colline Serreau, « Mon oncle benjamin » d’Édouard Molinaro, « Justinien Trouvé ou le Bâtard de Dieu », de Christian Fetchner, « Le frère du guerrier » de Pierre Jolivet, « Lucy » de Luc Besson et bien d’autres encore ont été en entier ou en partie tourné en Lozère.

Historiquement les Camisards et leur révolte ont marqué la région. Les Camisards sont des paysans et des artisans Huguenots (protestants) dont la plupart travaillaient la laine comme cardeurs ou tisserands. La « guerre des Camisards » fut un soulèvement de ces paysans et artisans cévenols en réponse à la révocation de l’édit de Nantes en 1685 (l’édit de Nantes promulgué par Henri IV en 1598 accordait une certaine liberté de culte et des droits aux protestants). Grâce à leur courage, ces paysans vont tenir un temps tête (près de 26 ans) aux troupes de Louis XIV, pourtant considérées comme une des meilleures armées d’Europe. Cette lutte durera jusqu’en 1711 et marque encore les esprits des gens de cette région.

Château de la Baume.
Château de la Baume.

Sa population principalement rurale est de 76 400 habitants ce qui en fait le département le moins peuplé de France (avec une très faible densité de 14,8 hab./km2). Cet isolement a permis aux habitants de garder intacts leurs paysages et leurs traditions jusqu’à nos jours. La Lozère reste malgré tout aisément accessible de partout en France. Mende le chef-lieu ou Saint Chély d’Apcher sont à environ 3h de route de Toulouse et Lyon, à environ 2h de Clermont-Ferrand ou de Montpellier et à peine plus de 5h30 de Paris.

Sa situation géographique  a permis à la Lozère de n’être pratiquement pas touchée par la Covid-19. Le journal « Le Dauphiné Libéré » titrait le 10 mai 2020 à ce sujet : « L’incroyable résistance de la Lozère face au Covid-19 ». Et donnait comme explication à cela (extrait) : « Outre la démographie, la densité de population dix fois moindre que celle de la France, c’est aussi l’organisation sanitaire ou la proverbiale culture lozérienne de prudence et de respect des lois qui expliquent que la Lozère soit la championne face à l’épidémie. Mais en ces hautes terres rurales, on reste vigilant… »

Découverte de l’Aubrac
Découverte de l’Aubrac

Voilà quelques bonnes raisons d’aller en Lozère, il y en a évidemment bien d’autres que vous découvrirez sur place. Laissez-vous guider par l’accompagnateur Planète Découverte spécialiste de la région à travers ce département plein de contraste qui sera vous étonner à plus d’un titre.

Pierre.

Planète Découverte vous amène à la découverte de Malte

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Lever de soleil sur le port de Malte.

Découvrir Malte avec Planète Découverte.

Malte entre Orient et Occident enchante depuis toujours ses visiteurs tant pour ses merveilles naturelles (paysages méditerranéens, plages et criques aux eaux transparentes …) que pour son passé légendaire (villes historiques, églises baroques, temples préhistoriques…) en permettant une communion avec la nature et les civilisations qui y ont laissé de nombreux témoignages.

 

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Mégalithes d’époque néolithiques

Malte et son archipel d’îles s’égrènent au cœur de la Méditerranée. Il se compose de deux îles principales, Malte (246 km²) et Gozo (67 km²), ainsi que des îlots de Comino, Cominotto et, au sud, le minuscule îlot de Filfla. L’île de Malte a toujours été un carrefour des routes maritimes et des civilisations, cela s’explique en partie par sa situation géographique à une centaine de kilomètres au sud de la Sicile et à 350 km des côtes africaines. Tous les grands navigateurs et conquérants, tous les peuples et civilisations qui abordèrent les rivages de la Méditerranée passèrent sur l’archipel, d’Ulysse à Corto Maltese, de St-Paul aux chevaliers de Malte ou des Phéniciens aux Britanniques. Elle conserve de nombreuses traces et empreintes de ce passé prestigieux.

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Cathédrale de Mdina à Malte

Résumons donc ici les pérégrinations historiques de l’île! Dès le IVe millénaire av. J.-C., des peuples néolithiques qui vouaient un culte à la déesse de la fertilité y construisirent de grandioses temples cyclopéens. À partir du Xe siècle av. J.-C., les Phéniciens colonisent Malte et « cohabitent » plus ou moins pacifiquement avec les Grecs. Après le déclin de la Phénicie, l’île passe sous le contrôle de Carthage en 480 av. J.-C. À la fin des guerres puniques, Malte rentre dans l’Empire Romain en 218 av. J.-C. Au Ve siècle, l’île subit l’occupation des Vandales et des Ostrogoths. Puis vinrent les Byzantins qui demeurent dans l’archipel jusqu’à la conquête de Malte par les Arabes en 870. Les Normands en 1090 s’en emparent à leur tour, avant que l’île passe en 1127 sous domination sicilienne. Charles Quint, en 1530, concède à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (ou chevaliers de Malte), le « fief perpétuel, noble et franc, de Malte et Gozo ». L’île devient alors l’avant-garde européenne contre l’avancée ottomane, elle est dotée d’impressionnantes fortifications, notamment dans sa capitale La Valette (« vaste vaisseau de pierre »), ainsi que de très nombreuses églises et palais baroques. La domination de l’Ordre prend fin en 1798 avec la prise de l’île par Napoléon Bonaparte lors de la campagne d’Égypte. En 1800, les Maltais appellent à l’aide les Britanniques qui prennent l’île, mais refusent de la rendre aux Hospitaliers et l’annexent officiellement à l’Empire britannique en 1816. Durant la 2e Guerre mondiale, Malte joue un rôle important ce qui lui vaut la « George cross » pour sa résistance héroïque, croix qui figure aujourd’hui sur le drapeau national. L’indépendance du pays est reconnue le 21 septembre 1964, Malte restant dans le Commonwealth. Le 13 décembre 1974, Malte proclame la République, adhère à l’Union européenne le 1er mai 2004 et fait partie de la zone euro depuis le 1er janvier 2008…

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Bus de Malte!

Les Maltais actuels sont les héritiers de cette histoire exceptionnelle. Leur langue en témoigne : proche de l’arabe avec de nombreux emprunts au vocabulaire sicilien et italien, l’anglais y est aussi parlé couramment. Ils sont en quelque sorte un mélange d’exubérance latine, de patience orientale mâtinée de rigueur anglo-saxonne!

 

 

 

À Malte, on rencontre l’Histoire tout en profitant des suavités de l’île!

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Rue de La Valette

 

Malte un voyage indispensable, avec Planète Découverte!

 

 

 

 

 

Vjaġġ bla periklu!, bon voyage

 

 

 

Pierre